Avec près de 20 % de croissance par an, un modèle de fonctionnement unique, 4 sites d’opérations, la PME Paraza Pharma voit grand et veut continuer son expansion.
Le Québec est considéré comme chef de file dans l’industrie pharmaceutique au niveau mondial. Plusieurs fleurons québécois dans le secteur se sont d’ailleurs installés au Technoparc Montréal, tels que Paraza Pharma Inc., qui a pour mission d’améliorer l’efficacité du processus de découverte des médicaments.
L’entreprise a commencé ses opérations à Laval au sein de l’incubateur des sciences de la vie (CQIB) il y a exactement 10 ans, en 2011, avec deux chimistes. C’est seulement deux ans plus tard que, avec son expansion, et la volonté d’offrir de nouveaux services, notamment en métabolisme et pharmacocinétique des médicaments (DMPK) et en chimie, elle décide d’élire domicile au Technoparc Montréal à l’Institut NÉOMED (désormais devenu adMare BioInnovations). L’entreprise a rapidement eu besoin de davantage d’espace et en 2015 elle achète un terrain de 25 000 pieds carrés au Technoparc, tout en gardant ses installations à l’Institut NEOMED.
Aujourd’hui, Paraza Pharma est présente sur quatre sites : deux au Technoparc Montréal, un à Laval et un aux États-Unis, pour un total de 70 000 pi2 exploités et 200 employés – la majorité étant à Montréal.
Partir de Montréal pour mieux y revenir
Le Président-directeur général de Paraza Pharma, Arshad Siddiqui, a travaillé pendant près de 22 ans dans le secteur des biotechnologies ; il a eu plusieurs postes de niveau supérieur dans différentes grandes entreprises pharmaceutiques, dont Shire-BioChem Pharma, à Montréal. Au début des années 2000, l’industrie pharmaceutique a été complètement bouleversée et de nombreuses entreprises pharmaceutiques ont décidé de mettre fin à leurs activités de R-D dans la région de Montréal et dans d’autres parties du monde. Par conséquent, de nombreux scientifiques qualifiés du secteur n’ont eu d’autre choix que de quitter la région.
Face à la crise, Arshad Siddiqui décide de s’installer de l’autre côté de la frontière, à Boston, pour y créer sa propre entreprise. Pourtant, c’est à Montréal qu’il veut être et il se rend rapidement compte que ses contacts aux États-Unis vont lui permettre d’y revenir. Il est finalement revenu en 2011 pour créer Paraza Pharma Inc.
Une vision unique dès le départ
« Je veux créer l’Apple du monde des organisations de recherche contractuelle, et être unique dans ce sens », avait lancé Arshad Siddiqui, avant même la création de Paraza Pharma.
C’est cette vision qui va le guider et qui le guide encore aujourd’hui. Arshad Siddiqui voulait créer une organisation de R-D pharmaceutique unique, qui soit équivalente sur le plan intellectuel à l’organisation R-D du client / partenaire et considérée comme une extension de cette dernière.
Il voulait bien créer une organisation de recherche contractuelle oui, mais une organisation différente. Il ne voulait pas offrir des services mais une collaboration. Il ne voulait pas des clients mais des partenaires.
Un besoin grandissant en temps de pandémie
La pandémie n’a pas freiné la croissance de Paraza Pharma, bien au contraire. Avec les règles sanitaires mises en place aux États-Unis, où sont présents la majorité des partenaires de l’entreprise, de nombreux laboratoires ont été fermés ou ont dû fonctionner à capacité réduite. Mais la situation était bien différente au Canada, puisque le gouvernement a permis aux entreprises pharmaceutiques d’ouvrir en tant que service essentiel. Tout l’aspect de recherche et développement de nombreux partenaires a donc pu être délégué à Paraza Pharma.
Arshad est extrêmement confiant et optimiste quant à l’avenir de l’entreprise, et il espère une croissance continue en termes de services, d’emplois et d’espace supplémentaires.