Avec près de 56 000 travailleurs dans le secteur des sciences de la vie et des technologies de la santé, le Québec est sans conteste chef de file dans ce domaine. La Province a acquis une reconnaissance mondiale pour son expertise en sciences de la vie et c’est aujourd’hui son expertise en recherche contractuelle qui attire l’attention par la richesse qu’elle apporte et sa capacité à accélérer la découverte de médicament. On parle d’ailleurs de la Vallée de la découverte du médicament.
Le Québec et sa Vallée de la découverte du médicament, reconnus au niveau mondial
Le Québec regroupe 86 organisations de recherche contractuelle (ORC) et plus de 4 300 emplois directs, ce qui représente la plus grande concentration de travailleurs dans le domaine au pays et même, dans le monde occidental.
« C’est un secteur en forte progression grâce à un écosystème extrêmement performant. Les ORC représentent plus de 20 % de l’industrie des sciences de la vie au Québec et constituent une grande richesse pour notre milieu. Leurs clients sont en grande majorité des clients internationaux ce qui leur permet d’injecter de l’argent neuf dans notre économie et de créer et maintenir des emplois de haute qualité. »
Alors que cela fait plusieurs années que l’on parle du corridor Québec-Ontario des sciences de la vie, la grande concentration d’ORC et leur expertise sont telles dans la Province que l’on décrit maintenant la grande région de Montréal et les régions de Québec et de Sherbrooke, comme la Vallée de la découverte du médicament.
« Le savoir-faire et la créativité des scientifiques en chimie et en biologie dans ces trois régions du Québec sont très recherchés en Amérique du Nord et dans le reste du monde. L’avenir est donc prometteur pour la Vallée de la découverte du médicament qui va certainement prendre de plus en plus de poids au niveau mondial. »
Une expertise québécoise de longue date à l’origine d’un renouveau
Dans les années 2010, de nombreux centres de recherche au Québec ont fermé – au Technoparc Montréal par exemple, ce fut le cas d’AstraZeneca en 2012 – et certains géants pharmaceutiques ont commencé à sous-traiter en Asie. Ces fermetures ont poussé une main-d’œuvre québécoise qualifiée à innover : de nombreuses organisations de recherche contractuelles ont ainsi été créées par d’anciens employés de grandes sociétés biopharmaceutiques. C’est le cas notamment de NuChem Sciences, qui a débuté ses opérations avec sept anciens scientifiques de recherche en chimie médicinale de Merck-Frosst.
Ces nouvelles entreprises ont développé des savoir-faire uniques et effectuent des activités de recherche et développement de produits, de services ou de technologies de la santé pour le compte d’entreprises pharmaceutiques et de biotechnologies. La majorité s‘est spécialisée dans la recherche de nouveaux médicaments. Au Canada, on estime ainsi que, au cours de la dernière décennie, 60 % des petites molécules innovantes et 82 % des produits biologiques innovants proviennent de recherches menées en dehors des grandes entreprises pharmaceutiques.
Une expertise qui a permis à NuChem Sciences de se positionner comme un acteur clé de la Vallée de la découverte du médicament
Pour NuChem Sciences, ce qui distingue la Vallée de la découverte du médicament au niveau mondial – et donc l’entreprise aussi – c’est le savoir-faire et l’habileté de sa main-d’œuvre à résoudre des enjeux reliés à la découverte du médicament qui permettent de compléter les équipes des clients en biotechnologies, mais aussi les équipes de scientifiques en Asie et en Europe de l’Est.
Fondée en 2011, NuChem Sciences a bâti une expertise dans la gestion de projets de découverte de médicaments et en chimie des procédés. Mais c’est surtout sa vision et sa manière de travailler qui sont à la base de son succès. Ainsi, ses équipes développent des partenariats avec les clients et sont fortement impliquées tout au long du processus de la recherche et la découverte de médicaments. Elles travaillent sur la stratégie du projet, discutent des défis et des difficultés pour trouver des solutions innovantes. C’est ce qui a séduit de nombreuses entreprises en biotechnologies désormais clientes, dont beaucoup se trouvent aux États-Unis, dans la région – voisine – de Boston.
Rapidement, Nuchem Sciences a pris une place importante dans le paysage québécois, canadien et mondial des sciences de la vie. L’entreprise a réalisé plusieurs acquisitions, mais tout s’est accéléré cette année avec l’achat de l’entreprise lévisienne OmegaChem. À la suite de cette transaction, en septembre dernier, le nouveau groupe est devenu le plus grand joueur du secteur canadien des organisations de recherche contractuelle en découverte du médicament en chimie, avec 223 employés. Cela positionne l’entreprise comme un acteur de premier plan à la fois dans la Vallée de la découverte du médicament et sur le marché mondial.